Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 2, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/175

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perait certainement la gorge, s’il pouvait voir du sang sans se trouver mal, ou qu’il se jetterait dans l’Arno, si, malheureusement pour lui, il ne savait nager.

Le docteur Graziano entra en scène et demanda à Pasquarello la cause de son chagrin.

Pasquarello lui demanda à son tour s’il ignorait ce qui s’était passé dans la maison de son maître le signor Pasquale Capuzzi di Sinigaglia, et s’il ne savait pas qu’un maudit coquin avait enlevé la belle Marianna, nièce de ce gentilhomme.

— Ah ! je le vois, murmura Capuzzi, vous voulez vous justifier auprès de moi, signor Formica ; mais nous verrons bien.

Le docteur Graziano fit connaître la part qu’il prenait à cet événement, et dit qu’il fallait que le ravisseur eût été bien rusé pour échapper aux recherches de Capuzzi.