Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 3, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/19

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quatre murailles montèrent dans les airs, avec une rapidité incroyable ; enfin, un jour Crespel s’écria : Halte ! aussitôt les pioches et les marteaux cessèrent de retentir, les travailleurs descendirent de leurs échafauds, et Crespel se vit entouré d’ouvriers qui lui demandaient ce qu’il fallait faire.

— Place ! s’écria Crespel en les écartant de la main, et courant à l’extrémité de son jardin, il se dirigea lentement vers son carré de pierres, secoua la tête d’un air mécontent en approchant d’un des murs, courut à l’autre extrémité du jardin, revint encore et secoua de nouveau sa tête. Il fit plusieurs fois ce manège, jusqu’à ce qu’enfin il alla donner droit du nez contre un pan de mur. Alors il s’écria : — Arrivez, mes amis ! faites-moi ici une porte.

En même temps, il en donna la hauteur et la largeur. On la perça aussitôt,