Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/120

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grenouilles qui louent le Seigneur dans les beaux jours d’été.

L’orfèvre aida au pauvre secrétaire privé à se relever. Tusmann, anéanti, balbutia : — Je suis en votre puissance, monsieur le professeur ; faites de mon pauvre cadavre tout ce qu’il vous plaira ; mais, de grâce, épargnez mon âme immortelle !

— Ne bavardez pas de la sorte, mais venez promptement, dit l’orfèvre. A ces mots, il prit le secrétaire par le bras, et l’emmena avec lui. Mais, au milieu du chemin, il s’arrêta en disant : — Mais, Tusmann, vous êtes tout mouillé, et vous avez une abominable mine ; venez, que je vous essuie du moins le visage.

A ces mots, l’orfèvre tira de sa poche un mouchoir d’une blancheur éclatante, et lui en frotta le visage.

En apercevant les lanternes du café Weber, Tusmann s’écria avec effroi ;