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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/149

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Edmond, ouvre la cassette d’ivoire.

Edmond l’ouvrit, et y trouva le portrait en miniature de sa chère Albertine. Il se jeta dans les bras de sa fiancée, et le conseiller lui-même prit part à la joie des deux amans. Mais leur bonheur fut bien court, car Léonard rappela à Edmond la promesse qu’il lui avait faite de partir pour l’Italie ; et il lui fallut bientôt se séparer d’Albertine, qui lui promit de lui écrire sans cesse.

Depuis un an qu’Edmond est dans la patrie des arts, on a remarqué que la correspondance d’Albertine devient toujours plus froide, et qu’un jeune référendaire de fort belle taille fréquente beaucoup la maison du conseiller.

Peut-être l’épousera-t-elle s’il obtient bientôt de l’avancement !

FIN DU CHOIX D'UNE FIANCÉE.