Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et toujours sur ces jambes ; bien disposé et actif lorsqu’il le faut !

— C’est une question, c’est une question, s’écria l’étranger en riant lentement ; et il commanda au garçon d’apporter une bouteille de vieux vin de France, en désignant la place où elle se trouvait dans la cave.

— Mon digne conseiller privé, dit Tusmann, je…

Mais l’étranger l’interrompit tout d’abord. — Laissez maintenant dormir tous les titres, mon digne M. Tusmann ; je ne suis ni conseiller privé, ni secrétaire privé de chancellerie, mais rien de plus ni de moins qu’un artiste qui travaille les nobles métaux et les pierres précieuses, et je me nomme Léonard.

— Ainsi un orfèvre, un bijoutier, murmura Tusmann à part lui ; et il réfléchit alors qu’au premier aspect il eût dû s’apercevoir que l’étranger ne pou-