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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/224

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malin ; mais que le jardinier avait apporté un billet qu’il tenait d’elle, et qu’elle l’avait chargé de remettre à la baronne lorsqu’il aurait achevé de porter ses fleurs au château.

Dans ce billet, que la baronne ouvrit aussitôt, se trouvaient ces mots :

« Vous ne me reverrez jamais Un sort fatal me chasse de votre maison. Je vous en supplie, vous qui m’avez tenu lieu de mère, de ne pas me faire poursuivre. La seconde tentative que je ferais pour me donner la mort serait plus heureuse que la première. — Puisse Angélique savourer à longs traits son bonheur dont la pensée déchire mon âme ! Adieu, soyez heureuse. — Oubliez la malheureuse

» Marguerite. »

— Cette folle a-t-elle juré de troubler toujours notre repos ! s’écria la baronne