Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/24

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d’aimer et de me marier ; et venez vous convaincre par vous-même que je ne suis nullement sans expérience, bien que jusqu’ici, je l’avoue, j’aie été complètement étranger au sexe féminin.

A ces mots, le secrétaire privé tira de sa poche un petit livre relié en parchemin blanc, et il ouvrit le titre qui était ainsi conçu :

« Bref traité de la sagesse politique, où l’on apprend l’art de se conduire et de conduire les autres dans toutes les sociétés humaines, à l’usage et au profit de tous ceux qui songent à être sages ; traduit du latin de messire Thomasius, avec une table détaillée. Francfort et Leipzig, etc. Se vend chez les héritiers de Jean Gross. 1710.»

— Remarquez, dit Tusmann en souriant doucement, remarquez comment le digne auteur parle au septième cha-