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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/26

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rait vous abuser, et que vous êtes grandement préparé à ce que vous allez faire. Aussi parierais-je que vous avez gagné l’amour de la dame que vous courtisez.

— Je m’efforce de le faire par des soins et des complaisances, comme le recommande Thomasius ; mais je ne lui prodigue pas des respects et des soumissions, car mon digne auteur nous apprend que la femme est un être imparfait, fort disposé à abuser de nos faiblesses.

— Je voudrais qu’il vous vînt une année noire à vous tous qui venez bavarder ici, et me troubler une heure tranquille où je comptais me reposer après avoir accompli mon grand œuvre !

C’était le vieillard qui parlait ainsi. L’orfèvre éleva la voix et s’écria : — Silence, vieux compagnon ; et soyez satisfait que l’on vous souffre ici ; car vos façons brutales font de vous un hôte