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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/32

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22 CONTES FAITT ASTIQUES. il était parti ! — M. Tyss avait raison en cela, car Pérégrinus revenait absolu ment tel qu’il s’était éloigné. Cependant son père ne renonça pas à l’espoir de le ramener à la raison , et il pensa qu’en le jetant de force au milieu des affaires, il finirait par y trouver quelque plaisir et s’en occuper avec intérêt. Il l’envoya à Hambourg , chargé de commissions qui n’exigeaient pas l’expérience du négoce, et le recommanda à un de ses correspondans. Arrivé à Hambourg, Pérégrinus ne remit pas seulement sa lettre de recommandation au correspondant de son père, il lui laissa encore tous ses papiers, et disparut sans qu’on pût savoir où il s’était retiré. Le correspondant écrivit à M. Tyss : a J’ai reçu, par M. votre fils, votre » honorée du Mais il ne s’est pas » remontré chez moi, et il a quitté