Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 8, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/208

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feuilles du calice s’élevèrent au-dessus de ma tête, et je perdis mes sens.

À ces derniers mots, il se leva et s’échappa d’un pas rapide. J’attendis vainement son retour : je résolus de regagner seul la ville.

J’approchais déjà de la porte de Brandebourg, lorsque, dans l’ombre, je vis marcher devant moi une longue figure que je reconnus pour mon original. Je lui adressai la parole :

— Pourquoi m’avez-vous si brusquement quitté ?

— Il commençait à faire trop chaud, et l’Euphon commençait à résonner.

— Je ne vous comprends pas.

— Tant mieux.

— Tant pis, car je voudrais bien vous comprendre.

— N’entendez-vous rien ?

— Rien.

— C’est passé. ― Marchons. Je n’aime