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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/737

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BERGANZA.

Tu possèdes à merveille ton Shakespeare ! — Bref, le ridicule vieillard, qui prodiguait une admiration outrée à toutes les parades de ma Dame, était donc mort, et les réunions du cercle furent interrompues pendant un certain temps, jusqu’à l’arrivée du fils d’un ami de la maison qui venait d’obtenir un emploi au sortir de l’université ; alors la maison redevint plus animée.

MOI.

Comment cela arriva-t-il ?

BERGANZA.

En un mot, Cécile fut mariée à monsieur Georges (c’est ainsi que le nommait son cerveau fêlé de père, dont le portrait peint à l’eau délayée dans de l’eau serait encore, je crois, trop vigoureux) ; et la nuit des noces amena la malheureuse catastrophe qui m’a conduit ici.

MOI.

Quoi ! Cécile mariée ? — Et le dénouement des galanteries du poète et du musicien ?

BERGANZA.

Si des chansons pouvaient tuer, Georges ne serait pas sans doute resté en vie. Madame avait annoncé sa venue avec beaucoup de pompe, et la pré-