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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 1, trad. Egmont, 1836.djvu/165

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Pasquale 1 quel service puisse vous reodre ? et soyez certain d’avance que je m’emploierai, sans réserve, à satisfaire à votre demande, a

Alors le visage de Capuzzi rayonna de nouveau de ce doucereux sourire qui avait disparu depuis l’abandon de Marianne ; il prit Salvator par la main et lui dit à voix basse : or Mon digne signor Salvator, vous pouvez tout sur le brave Anfonio : suppliez-le, en mon nom, de me laisser passer, par grâce, le faible reste de mes jours auprès de lui et de ma bienaimée fille Marianne, et aussi d’accepter une bonne dot que je veux joindre à la succession de sa mère ; mais à condition qu’il ne verra pas d’un mauvais œil que je donne, de temps à autre, un petit baiser à l’aimable et douce Marianne, sur sa petite main blanche, et qu’il m’arrangera au moins chaque dimanche, pour aller à la messe, ma moustache sauvage, ce que personne au monde ne s’entend à faire comme lui. »

Salvator avait peine à s’empêcher de rire de la singularité du bonhomme, mais avant qu’il eût prononcé une parole, Antonio et Marianne, embrassant tous deux le vieillard, lui jurèrent qu’ils ne croiraient à sa pleine réconciliation et qu’ils ne seraient complètement heureux, que lorsqu’il serait avec eux sous le même toit pour ne les plus quitter, ainsi qu’un père chéri. — Antonio ajouta qu’il se chargerait d’accommoder sa moustache de la façon la plus galante, non-seulement tous les dimanches, mais bien tous les jours, ce qui mit le vieux au comble de la joie et du ravissement. Cependant on avait