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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 1, trad. Egmont, 1836.djvu/305

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L’HOMME AU SABLE. NATHANAËL A LOTHAÏRE.

a Sans doute vous êtes tous pleins d’inquiétude de n’avoir point reçu de lettre de ma part depuis si longtemps. Ata mère doit être fâchée, et Clara croit peut-être que je suis ici en goguette, et que je n’ai plus souvenance d’une charmante figure d’ange, dont mon cour et ma pensée gardent pieusement l’image, —11 n’en est rien cependant ; chaque jour et à toute heure je pense à vous tous, et dans de douces rêveries, la gracieuse figure de mon aimable Clairette passe devant moi, et me squrit avec son regard limpide si touchant, comme elle ne manquait pas de le foire quand j’arrivais cher vous. —* Ah I comment pouvais-je vous écrire dans la dispo-* sition d’esprit déplorable qui jusqu’ici a confondu toutes mes idées ? — Quelque chose de terrible est venu corrompre ma vie ! — Les pressentiments con-