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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 1, trad. Egmont, 1836.djvu/367

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HOTES DU TBADVOIBVB.

1 (Pag. 257.) Allusion à la scène première du cinquième acte des Brigands de Schiller. — Franc, poursuivi par le remords du forfait qu’il a commis contre son père, se réveille en sursaut après un horrible rêve, et rencontre Daniel, son vieux serviteur, qu’il épouvante par sa contenance et ses discours égarés. Puis il efltreprend le récit de ce songe, et cherche lui-même à se soustraire à l’impression d’effroi qu’il lui cause : « Les rêves ne signifient rien, n’est-ce pas, Daniel ?... Je veux te raconter... mais, je t’en prie, moquetoi bien de moi ! —C’est un plaisant rêve !... —Eh bien pourquoi ne ris-tu pas ?

Daniel : Je frissonne des pieds à la tête. — Dieu ! ayez pitié de moi.

Franz : Allons donc, ne dis pas cela. Appelle-moi un fou, un radoteur, un extravagant ! Je t’en prie, mon bon Daniel, moque-toi de moi !

Daniel : Les rêves viennent de Dieu. Je prierai pour vous. — etc. ** (Pag._26l>.) Il devient évident, par la suite du récit, que tous ces détails, toujours présents à l’esprit frappé de Nathanaël comme autant de réalités, ne sont que les effets