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Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 1, trad. Egmont, 1836.djvu/457

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1Æ VIEUX COMÉDIEN. ’ i Il était question de théâtre, hothaire nous raconta Vanecdote suivante 1 ( Je me souviens, dit-il, d’un homme fort singulier que je rencontrai dans une ville d’Allemagne, au milieu d’une troupe de comédiens, et qui m’offrit le vivant portrait de l’excellent pédant deGœthe dans Pf’rühein Meister, , , Malgré la monotome insupportable de son débit dans les méchants bouts de rôles qu’il remplissait, on s’accordait à dire qu’il avait été dans son jeune temps acteqr de mérite, et qu’il représentait à merveille, par exemple, ces aubergistes rusés et fripons qui figuraient alors dans presque toutes les comédies, et dont l’hôte du Monde renversé de TiOck déplore déjà la disparition complète de la scène, en félicitant les Conseillers de l’extension exclusive de leur prérogative dramatique. Notre homme paraissait avoir définitivement réglé