Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 2, trad. Egmont, 1836.djvu/287

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prendre un peu l’air pour te remettre convenablement. Ne bois donc pas tant de vin : tu es encore trop jeune pour cela, et ça ne vaut rien ! »

Je ne dis mot, et je m’assis à la table pour prendre la plume. « Mais, dis-moi donc, cher cousin, reprit mon grand-oncle, ce que voulait sérieusement de toi monsieur le baron. » Je lui avouai tout, et je finis par dire que certainement je ne me prêterais pas à cette cure douteuse, dont le baron m’avait imposé la mission. « Mission d’ailleurs impossible à remplir, cher cousin, interrompit mon grand-oncle, car nous partons demain de grand matin. »

Nous partîmes en effet, et je n’ai jamais revu Séraphine.