Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 3, trad. Egmont, 1836.djvu/66

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NOTES DU TRADUCTEUR.



1. (Pag. 2.) Hoffmann, dont la vive sympathie pour Callot n’est pas difficile à concevoir, lui a consacré deux pages d’éloge que nous mettons sous les yeux du lecteur, pour servir de commentaire à cette dénomination de Fantaisies à la manière de Callot. C’est une sorte de préface qu’Hoffmann a placée lui-même en tête du volume complet qu’il publia sous ce titre, et dont le présent conte entre autres est extrait.

« Pourquoi ne puis-je me rassasier de la vue de tes ouvrages bizarres et fantastiques, ô toi maître sublime ! – Pourquoi toutes tes figures, dont souvent un seul trait hardi suffit à marquer les contours, restent-elles si bien gravées dans mon esprit ? – Si je contemple long-temps tes compositions si riches, quoique formées des éléments les plus hétérogènes, je vois s’animer peu à peu leurs mille et mille figures, et celles même qu’on distinguait d’abord à peine sur les fonds les plus éloignés, se développent et s’avancent, pour ainsi dire, colorées des tons les plus vigoureux et les plus naturels.

» Aucun peintre n’a su, comme Callot, rassembler dans