Page:Hoffmann - Contes fantastiques,Tome 4, trad. Egmont, 1836.djvu/77

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de Qui te ^assa ensuite dans la maison de maître Martin. Il arriva que le conseiller Jacob Paumgartner fut dans l’obligation, pour regagner sa demeure, de passer devant la maison de maître Martin. Lorsque tous deux, Martin et Paumgartner, furent arrivés devant la porte de cette maison, comme ce dernier se disposait à continuer son chemin, maître Martin ôta son petit bonnet, et, s’inclinant aussi réspectueusement que le lui permettait l’ampleur de son ventre, il s’adressa en ces termes au conseiller : c Ah t mon digne et honorable monsieur le conseiller, si vous ne dédaigniez pas d’entrer dans mon modeste logis pour une petite heure ? Trouvez bon, je vous prie, que je jouisse et profite de votre sage entretien.

a Eh ! mon cher maître Martin, répondit en souriant Paumgartner, je m’arrêterai bien volontiers chez vous ( mais que parlez-vous de chétif logis ? Ne sais-je pas bien qu’en fait de meubles, d’ornements et d’objets prédeux, aucun de nos plus riches