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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/126

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jour la journée, et ne voulant pas surtout quitter une ville où elle laissait des dettes qu’elle espérait acquitter peu à peu à force d’assiduité au travail. Soudain la porte fut ouverte par Ludovico, dont la physionomie avait une expression singulière. Il se précipite auprès de sa mère, tombe à genoux, et baissant son visage sur elle, il fond en larmes ; en même temps il saisit sa main, qu’il couvre de baisers, et dans laquelle il place un écu et deux schillings.

Mon enfant, mon cher enfant s’écrie-t-elle, qui t’a donné cet argent ? —

C’est vous, maman ; c’est ma petite sœur ce sont vos portraits. Oh ! maman, maman ! je les ai tous vendus, tous ceux que j’ai faits ce matin. J’étais d’abord un peu honteux et timide sur la place du marché, sans oser les offrir à personne ; mais des gens se sont appro-