cherchait à retenir ses larmes qui coulaient malgré ses efforts.
« Triste besogne que vous allez faire là, dit le tailleur en secouant la tête. Et où alliez-vous, enfant, avec ce gros paquet d’habits ? les mettre en gage, je suppose, pour payer l’enterrement.
— Non, monsieur, pas en gage, mais… Ce sont mes meilleurs habits et ceux du pauvre Raphaël, qui n’en a plus besoin ; j’allais vous les porter, monsieur, et vous prier, vous supplier de les prendre pour une partie de ce que mon père vous doit, et de le laisser sortir de prison ; je vous promets, je vous jure que la semaine prochaine je vous donnerai beaucoup d’argent, vous pouvez y compter.
— Et où le prendrez-vous, mon petit ? Qui vous a dit de faire cela et de m’apporter vos habits ?