Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/157

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schillings avec l’ouvrage de mes mains ; demandez-le à maman. » M. Bradley parut très-surpris. Madame Lewis lui expliqua ce qui s’était passé au sujet des petits portraits, et elle ajouta que, malgré ce succès momentané, elle préférerait de lui laisser son fils, plutôt que de l’exposer aux mauvais exemples de la plupart des prisonniers, et à entendre leurs juremens et leurs blasphèmes ; mais qu’elle lui avouait qu’elle renonçait aussi avec regret aux talens qu’il annonçait.

« Vous avez raison, madame, dit M. Bradley. Je ne suis pas assez sot pour ne pas voir que ce petit garçon a été élevé pour un travail plus distingué que celui de tirer l’aiguille, et qu’il ne pourra jamais passer sa vie les jambes croisées sur un établi ; mais nécessité n’a point de loi, et je ne puis pas non plus le garder sans qu’il tra-