vement son porte-feuille de sa poche dont il tournait les feuillets avec une grande agitation. Au même instant le pauvre Ludovico, pressé par la foule, eut le malheur de pousser cet homme. La colère de celui-ci déjà excitée par la dispute, s’en augmenta ; il donna un coup si violent à Ludovico, que dans ce mouvement tous les papiers contenus dans son porte-feuille qu’il tenait ouvert, tombèrent. Il devait faire de grands paiemens et il avait une quantité de billets de banque. Le sentiment de son imprudence calma sa violence ; il ramassa tous ses papiers aussi bien qu’il put, chercha en vain le reçu qu’il prétendait posséder, et proposa à son antagoniste d’entrer avec lui dans un cabaret pour examiner avec plus de soin et de détail le contenu de son porte-feuille.
Il s’en alla en disant : « Je crois que je