Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/215

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le maître ; mais comme je m’aperçois que vous êtes un bon et modeste petit garçon, et qu’il est très-possible que nos écoliers, même par intérêt, vous tourmentent de questions, que d’ailleurs vous devez être fatigué, je vais vous donner quelqu’un qui les leur vendra pour vous pendant que vous vous reposerez ici en mangeant votre goûter. » En disant cela, il regarda en dehors de la fenêtre, et appelant un jeune garçon plus grand que les autres, qui était près de là : « Higgins, lui dit-il, mon bon ami, prenez ces images, allez sur la terrasse et vous les vendrez à tous les enfans qui voudront en acheter ; je les trouve très-jolies et elles valent un demi-schilling (ou six sous) pièce ».

Un instant après un bruit de joie universel se fit entendre ; les voix enfantines criaient de plaisir et d’admi-