un regard qui exprimaient mieux que ses paroles sa reconnaissance. Mais le jeune Higgins refusa absolument de se charger de cette affaire autrement que pour l’écrire à son père qu’il attendait bientôt. Ludovico pouvait mettre sa lettre à la poste de Leeds. Celui-ci fut heureux de cet arrangement ; il espérait, avec l’aide de sa mère, racheter le billet de banque avant même que le réclamant arrivât. Il se sépara de ses nouveaux amis avec affection. Mais, hélas ! avant qu’il fût à la maison, soit que la course eût été trop forte pour son âge, soit qu’il eût trop travaillé, ou par quelque autre cause, il fut saisi d’un très-grand mal de tête. Une soif insupportable annonçait l’ardeur de la fièvre. Ce fut avec beaucoup de peine qu’il acheva sa route, se sentant plus mal à chaque pas. À peine eut-il embrassé ses parens et déposé son argent
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