par conséquent la sensibilité, et éveille souvent des passions dangereuses. Ah ! pensait-elle en regardant son cher Ludovico, puisse-tu, mon enfant, n’être jamais cité pour la supériorité de tes talens, et l’être pour tes vertus, pour ta modestie, ton amour du travail, ta résignation aux maux qui sont le partage de l’humanité ! N’est-ce pas là le vrai bonheur d’un être appelé à de plus hautes destinées dans une meilleure vie ? Et lors même que tu n’obtiendrais ni considération ni richesses dans un monde où l’on vit si peu de temps, où ce qu’on appelle la gloire n’est que de la fumée, tu prépareras ton âme pour celui qui ne doit jamais finir, où le génie et les talens brillans céderont le pas aux vertus modestes, et seront comptés pour bien peu de chose. Nous allons donner sur la vie de cette femme intéressante quelques détails qui
Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/32
Apparence