Aller au contenu

Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/86

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et par son mérite. On savait qu’il était d’une très-bonne famille, et que les malheurs seuls de son père l’avaient obligé à se faire une ressource de son talent distingué pour la peinture, et chaque bonne maison d’York lui fut ouverte. Des littérateurs, des amateurs de poésie ou de peinture, ou des oisifs qui s’amusaient de son entretien varié et de son esprit, l’entouraient sans cesse, et pas un seul jour ne se passait sans qu’il reçût plusieurs invitations. Mais dans cette vie agréable on comprend que tout travail était suspendu pour un temps ; même la peinture, qui était son état et sa ressource la plus réelle, fut totalement négligée en faveur de la poésie. Malheureusement les antiques de cette partie de l’Angleterre, la belle cathédrale de la ville d’York, et plusieurs avantages qui distinguent ce comté, le frappèrent