Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/98

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destination étaient la dernière de ses pensées. Le moment présent, bon ou mauvais, était tout pour lui, et si quelque circonstance, quelque réflexion d’Agnès le forçaient à s’occuper de l’avenir, il tombait dans un tel découragement, il se faisait des reproches si amers, ou bien il entrait dans un si grand désespoir, que l’unique étude de cette excellente femme était d’éviter tout ce qui pouvait l’inquiéter ou l’allarmer.

Ses efforts ne furent pas sans récompenses. Le talent de M. Lewis sortit enfin de l’obscurité ; il finit quelques petits tableaux avec la perfection qu’il pouvait y mettre ; il obtint d’un libraire établi à Leeds de les placer dans son magasin, et il eut le bonheur d’en vendre deux avantageusement. Son courage fut entièrement relevé ; il promit à son Agnès que ce premier