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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/136

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pris la liberté de le taxer sans demander son prix. Peut-être votre père l’estime-t-il plus haut ; et peut-être a-t-il raison. Mais, dans ce moment, je n’en puis donner davantage ; seulement je paierai le cadre à part. Dermot m’a dit qu’il n’y en avait point hier : sans doute vous les avez achetés ; ils sont très-beaux. Combien vous ont-ils coûté ?

Ludovico dit le prix que lui avait fait l’artisan. Pendant que le général ouvrait un bureau pour y prendre l’argent, sa femme dit à Ludovico : Je voudrais savoir, mon cher enfant, ce qui vous plaît le plus de tout ce qu’il y a sur cette table. Regardez bien ; je veux savoir votre opinion et votre goût.

— Les boîtes à couleurs, dit Ludovico, sont je crois ce qu’il y a de plus utile, mais… Il s’arrêta. — Mais, reprit la bonne dame ; quoi donc ? Dites-moi