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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/166

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— Comment ! Que voulez-vous dire ? demande l’imprimeur effrayé.

— Qu’il est temps encore de vous faire payer. Une fois le père mort et enterré, vous n’avez plus de recours sur la veuve et les enfans mineurs ; mais tant que le corps du defunt est là, il répond pour la dette. Menacez de vous en saisir, et vous verrez que votre argent se trouvera. Faites-vous donner les tableaux en question, c’est de l’argent comptant. Je suis honnête : moi, je les payerai ce que j’en ai offert. Combien vous doit-il encore ? — Sept guinées, répondit l’imprimeur.

— Eh bien ! mon cher ami, c’est ce que j’en ai offert ; précisement cela ; et vous seriez payé si ce petit coquin avait voulu. Point de ménagement avec lui, ou vous êtes perdu. L’imprimeur lui promit de suivre son avis ce jour même ; et Sinister en fut bien