Aller au contenu

Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

me peignait moi et maman toute la journée, Monsieur, et puis le chien, et puis le chat, et puis ma poupée ; et il allait vendre tout cela. Il en tirait beaucoup d’argent qu’il a tout donné pour faire sortir papa de prison : n’est-il pas vrai, Ludovico ? Celui-ci rougit du petit babil de sa sœur, et re répondit rien. Il paraissait occupé à ranger les esquisses. M. Joung avait l’air frappé de quelque souvenir. C’est lui, j’en suis sûr, dit-il à haute voix ; et se rapprochant du jeune homme : Ainsi, lui dit, vous peigniez votre mère et votre sœur. Vous rappelez-vous avoir donné un de vos dessins à un voyageur dans une diligence, il y a quelques années ?

Je m’en souviens parfaitement, Monsieur, dit Ludovico ; et je serais bien ingrat si je l’avais oublié. Ce Monsieur avait eu la bonté de me donner