Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/193

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sensible, a pour la vertu malheureuse. Il lui raconta l’histoire du dessin de son fils ; puis il ajouta : En examinant toutes ces peintures, j’ai trouvé qu’on retirerait très-peu d’argent dans ce moment de celles qui ne sont pas achevées : je vous conseille de les garder. Comme je pense que votre fils, qui montre du talent, pourra se perfectionner avec le temps, et les finir quelque jour, il les vendra avantageusement.

Agnès allait alléguer l’urgente nécessité de tirer parti de tout ce dont elle pouvait se passer pour acquitter ses dettes. M. Joung lui imposa silence par un geste de la main, et continua. Le livre d’esquisses, Madame, est d’une grande valeur, et je l’acheterai moi-même, si vous croyez que votre fils n’ait pas de goût pour être graveur ; car si c’était son intention vous auriez