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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/211

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bien-aimé père. Le ciel a exaucé ses vœux ! dit-elle après avoir appris le bonheur de son fils ; mais elle ne pouvait attendre jusqu’au lundi suivant pour exprimer aux bienfaiteurs de son cher Ludovico la reconnaissance dont son cœur était plein ; elle voulait y aller le soir même. Ludovico craignit que tant d’émotions, coup sur coup, ne lui fissent du mal. D’ailleurs M. Joung logeait assez loin. Il la conjura donc de renvoyer au lendemain à y aller, et de consacrer le reste de cette journée à communiquer à son bon grand-père la consolante nouvelle de tout leur bonheur, en lui renvoyant le billet de dix livres sterlings qu’il n’avait pas manqué de joindre à sa lettre, et dont ils n’avaient plus un besoin assez pressant pour le priver de cette somme.