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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/227

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d’être achevée, et vendue à un simple charpentier, pour six ou sept pièces. Elle fut rachetée par mon client.

— Je n’en ai aucun doute, dit M. Joung, et autant j’exècre l’avidité de l’une des parties, autant je blâme la négligence de l’autre ; mais les innocens ne doivent pas en souffrir.

Agnès se rappela très-bien le moment où son mari, pressé de partir pour Londres, avait remis sa machine au charpentier, en exigeant de lui de la remettre à M. Wright, qui lui paierait au-delà de ce qu’il en donnait à M. Lewis. Agnès, en remerciant Dieu de cette fortune inespérée, qui la mettait pour la vie à l’abri du besoin, la rapportait aussi à son Alfred. Ah ! oui, dit-elle avec un sentiment d’orgueil, il avait vraiment du génie ; mais il ne savait pas en tirer