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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/54

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idée de ses talens. Cependant un de ces Messieurs, y revint encore ; c’est lui que nous avons vu au début de ce livre, prédisant à Mad. Lewis que son fils aurait du génie ; et scandalisé du chagrin que cette prédiction causait à la mère de cet enfant, il sortit ainsi que nous l’avons vu, le plaignant sincèrement. Peu de jours après cette visite, il le rencontra à Helborn, arrêté devant une échope de libraire ambulant, examinant les livres, et il l’aborda.

Ah ! c’est vous, mon petit dessinateur, lui dit-il ; aimez-vous aussi la lecture ? Oui, Monsieur, dit Ludovico en rougissant, je l’aime beaucoup lorsque j’ai du temps et des livres.

Est-ce qu’il y aurait là quelques livres qui vous plairaient ? choisissez, mon petit ami, je vous en ferai présent. Les yeux de Ludovico brillèrent de plaisir ; il venait de feuilleter une jolie