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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/59

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dernier en ayant lu deux ou trois jours après, quelques vers à sa mère, en présence de M. Lewis, celui-ci fut frappé de leur beauté. Il saisit avec vivacité le manuscrit si long-temps négligé, en déclama lui-même avec feu plusieurs morceaux, et il en fut si content qu’il reprit sa fureur poétique toute aussi vive que lorsqu’il l’avait composé. Tout son temps fut employé à le relire, à le corriger, et tout celui de Ludovico à le copier à mesure. Comme son père corrigeait sans cesse, le pauvre garçon était obligé de recommencer aussi sans cesse ses copies. Agnès et même la petite Constantine, qui travaillait déjà avec sa mère, laissèrent leur ouvrage pour aider à copier ; mais en même temps Agnès fut obligée aussi de demander crédit pour son loyer, et même pour la plus grande partie de sa nourriture. Ils dé-