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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/84

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voilà ces hameaux que tu me nommais ; voilà cette chaumière si pittoresque, au coin du bois et sur le bord d’un ruisseau ; voilà le clocher de l’église de ton père, et tout près le presbytère où tu reçus la vie, où ton Alfred reçut ton cœur et ta foi ; voilà… Il fut interrompu par les sanglots de son Agnès. Ces larmes sont de bonheur, se hâta-t-elle de dire dès qu’elle put parler. Oh mon Alfred !… Elle allait ajouter : Ne vends pas, ne vends jamais ces précieux tableaux ; mais un regard jeté sur l’habit presque tout à fait usé de son mari, arrêta ce mot sur ses lèvres. Ils sont charmans, ces tableaux, lui dit-elle. Si quelque connaisseur pouvait les voir, tu en retirerais, je crois, beaucoup d’argent. M. Lewis soupira en silence ; il avait eu, comme elle, le désir de les garder, et ne l’avait pas