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Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/88

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tager avec ses amis tout ce qu’il possède… et même ce qu’il ne possède pas, ajoutait la sagesse. Malgré son ardent désir de l’excuser, elle ne pouvait s’empêcher de penser que le premier devoir d’un homme et d’un père de famille, est de pourvoir aux besoins de ses enfans plutôt qu’à ses fantaisies et à sa générosité, mais elle s’arrêta peu sur les torts de Lewis. Elle-même n’avait-elle pas aussi à se reprocher trop de complaisance, de n’avoir pas assez usé de son ascendant sur un mari qui l’adorait encore, et qui venait de lui prouver qu’il ne lui aurait rien refusé. Mais combien n’étaient-ils pas punis sévèrement tous les deux de leur négligence ! Au mal présent se joignait actuellement la crainte des menaces de leur créancier. Elle ne savait comment en avertir son mari, ni comment le préserver du danger. Cela