Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/91

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coup trop, mais qu’il avait pitié de la situation de M. Lewis. Ce dernier était en effet si effrayé d’être encore menacé de la perte de sa liberté, qu’il était incapable de conclure aucun marché, et ne songeait qu’à fuir au plus vite. Terminez avec mon fils, put-il seulement articuler, j’approuve tout ce qu’il fera ; et sortant promptement de la boutique il prit le chemin qui le menait le plus loin de son logement, craignant que l’exempt n’eût suivi Ludovico, d’autant plus qu’on savait que ses affaires l’appelaient souvent dans le quartier où il se trouvait alors.

Les gens rusés se trompent souvent, et c’est ce qui arriva cette fois à M. Sinister. Il fut charmé d’avoir affaire à cet enfant de treize ans dont il aurait sans doute bon marché, et retirant deux des huit guinées qu’il tenait dans la main, il en étala six devant Ludo-