Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/95

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geait déjà comme lui appartenant, et il calculait en lui-même le gain immense qu’il ferait, lorsque Ludovico les saisissant, les plaça sous son bras, et lui dit avec fermeté : Non, Monsieur, si vous ne voulez donner que six guinées de ces tableaux, je les remporte, et je tâcherai de les placer mieux ailleurs. J’ai entendu mon père refuser de vous les laisser pour huit guinées, et je répondrais bien mal à sa confiance, si je me permettais de vous les laisser à moins. Adieu donc, M. Sinister. En disant cela il se retira avec l’air très-décidé d’agir comme il parlait.

Attendez, attendez donc, jeune homme, revenez, remettez-là les tableaux. Ai-je dit huit guinées à votre père ?… Eh bien ! à la bonne heure ! Si j’ai dit huit, j’en donnerai huit, dit le brocanteur ; je l’avais oublié.

Mais j’ai entendu mon père refuser