Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/160

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

dicules, que les Chrétiens appellent Sacremens. Nous avons déja vu cette théurgie dans le baptême, dans la confirmation, dans l’eucharistie ; nous la retrouvons encore dans la pénitence, c’est-à-dire, dans le pouvoir que s’arrogent les prêtres de quelques sectes, de remettre, au nom du ciel, les péchés qu’on leur a confessés. Même théurgie dans l’ordre, c’est-à-dire, dans ces cérémonies qui impriment à quelques hommes un caractere sacré, qui les distingue des prophanes mortels. Même théurgie dans ces fonctions et dans ces rites, qui fatiguent les derniers instans d’un mourant. Même théurgie dans le mariage, où le chrétien suppose que cette union naturelle ne pourroit être approuvée du ciel, si les cérémonies d’un prêtre ne la rendoient valide, et ne lui procuroient la sanction du Tout-puissant[1].

  1. Chez les Catholiques Romains, les Sacre-