Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/253

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Durant tout le cours de sa vie, le chrétien, sous peine de se rendre coupable, est obligé d’assister aux cérémonies de son culte, aux instructions de ses prêtres ; dès qu’il remplit fidélement cet important devoir, il se croit le favori de son dieu, et se persuade qu’il ne doit plus rien à la société. C’est ainsi que des pratiques inutiles prennent la place de la morale, qui par-tout est subordonnée à la religion, à qui elle devroit commander.

Lorsque le terme de sa vie est venu, étendu sur son lit, le chrétien est encore assailli par ses prêtres dans ses derniers instans. Dans quelques sectes chrétiennes, la religion semble s’être étudiée à rendre à l’homme sa mort

    de la coëffure, de l’habillement, de la chaussure de ses enfans. Dans le quinzieme siécle, elle étoit irritée contre les souliers pointus, que l’on pottoit alors, sous le nom de souliers à la poulaine. S. Paul, déjà de son tems, avoit décrié la frisure.