Page:Homère - Les dix premiers livres de l’Iliade trad. Salel 1545.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Par iceluy, qui n’a aukre delir,
OI faire choie ou tu prennes plaifir :
Tu pourras veoir en brief l’oeuure auancée
De l’Iliade, & puis de l’Ody1Te :
Non vers pour vers :Carperfone viuante
Tant elle bit doue & bien efcriuante,
Ne Icauroitfaire entrer les Epitheres
Du tout en ryth me. Il fouffift des Postes cc
La volunté eftre bien entendue, cc
Et la fentence, auec grace rendue.
Les anciens diîoient dIre imp ofsible
Tirer des mains d’Herculés inuincible
La grand ni alFue : Encore plus d’ofter
L’horrible fouidre au grand dieu luppiter;
Et pour le tiers, à Homere rauir
Vng vers entier, pour apres l’en feruir.
Or 1i Salel l’efforce de le rendre
En ton vulgaire, en et il à reprendre
Je croy que non. Ains fault que ion le p rife :
Sinon du fai, aumoins de l’entreprile.
Veti mefmement, que par I ion peuk veoir,
Qe celle langue et duifante au fcauoir :
- Et qu’il n’eft rien trop dur au Tranflateur,
Ayant vng Roy, à Maitre & Prote&eur.
Ce neantmoins, conibien que ta fentence
Roy trefchreftien, luy ferue de defence,
Comme venant du trefThin iugement
De ton diuin, & noble entendement :
Et que celuy, du confeil duquel vies,
Ton Caftellan, le bien aimé des Mules,
Luy fauorife, & Itous fesIemblables, -
Qand il cognoift qu’ilz te font agreables.
- - bij