A ma .
d’ Anima.
Artera ,
d’Arteria.
Bibla ,
île Biblia.
Bilious ,
de Biliosu
Camisa ,
de Catnisi
Fabla .
de labula
Manicla >
de Mmiin
Régla ,
de Régula
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[anl des mois ani nalions civilisées les oui Ironqilés ei syncopés an point de les rendre méconnaissables, les peuples instruits ont suivi une marche contraire. «Les mots scythiques, dit-il, en passant cliez » les grecs , tant asiatiques qu’européens , de monosyllabes sont devenus polysyllabes ; ces mêmes mots en repassant du Sud au Nord,
- > sont très-souvent redevenus monosyllabes ou dissyllabes , les un»
» par contraction, les autres par suppression ou retranchement. » C’est par syncope simple ou double que se sont formés : Ancra, du lat. d’Ancorà. Tabla, île Tabula. Pluia , de Pluvia,
Ase, A’asini, Asni, Asne . Ase. Désir , de Desidcrii , Desidcr , Vesidr, Désir.
Raça, de Radiais, RadiçaRadça, Raça.
Aret, A’Arittia, Ariet , Aret. La syncope peut se compliquer avec toutes les autres figures de grammaire et produire des mots quelquefois méconnaissables. Ces ! ainsi que de Coxstantixopoms, on a fait par apocope Cons,tantinnpol , par une première syncope, Constantipol , par une seconde, Constanpol, par aphérèse, Stampol , et par métagramme, Stanbol ou Stamboul.
Bu latin parabola, par suppression du 6, poraoïa, dont on a fattparaula ; de paraola , par syncope de l’a, les français ont fait parola , et parole, par le changement ordinaire de l’a flnal féminin, en « muet. Le verbe aurait fait paraular, qui trop long on trop peu sonore a subi la syncope d’au, d’où. parlar, qui nous esl resté et qui a pour radical pari, donl les composés sont pari-airs, pari ’-nia , dc.i-parlar, parla-mcut . eti .
[le Superpellicium , par opocope superpellic, ou superpellis , par métagramme du p en 6, suberpelis, par métalhèse de l’r, subrepelis, ancien mot languedocien , et par syncope du b et du premier c, surpalis. Le français a employé une syncope de plus, celle de IV, et a dit surplis ; de sorte que voilà encore un mot de six syllabes , réduit à deui. Nous verrons plus tard comment l’élude de ces transformations successives d’un même mot, peut servir a expliquer beaucoup decho ses qui paraissent inintelligibles dans l’orthographe française En suivant toujours l’ordre d’importance des figures grammaticale*,