rechercher ce que Sophoclès, Thespis et Æschylus avaient de bon. Il tenta aussi de les traduire dignement et s’en félicita, ayant un génie fier et sublime ; car il ne manque pas de souffle tragique et il ose heureusement ; mais il est ignorant, pense qu’une rature est chose honteuse et il la craint.
On croit que la comédie, parce qu’elle s’occupe
des choses familières, demande moins de peine ;
mais son fardeau n’en est que plus lourd, car on
a moins d’indulgence pour elle. Vois Plautus, de
quelle façon il soutient le rôle d’un éphèbe amoureux, d’un père intéressé ou d’un perfide entremetteur ; et Dossennus, combien il abuse de ses parasites gourmands et comme il marche à travers la
scène avec un brodequin mal attaché. Il songe à
mettre de l’argent dans sa bourse ; après cela il est
tranquille, que la comédie tienne ou ne tienne pas
sur ses pieds. Celui qui est porté sur la scène par