vulgaires et aux noires olives. Il n’y a pas longtemps que la table du héraut Gallonius était déshonorée par un esturgeon. Quoi ! la mer nourrissait-elle alors moins de turbots ? Le turbot vivait en sûreté, et la cigogne aussi dans son nid, jusqu’à ce qu’un præteur eut enseigné à les manger. Donc, si, aujourd’hui, quelqu’un déclarait que les plongeons rôtis sont bons, la jeunesse Romaine, docile aux mauvais conseils, se hâterait de le croire.
Selon Ofellus, il y a loin d’un régime sobre à
un régime sordide, car il serait inutile de fuir un
excès pour se jeter dans un autre. Avidiénus, à
qui le surnom de Chien a été si bien donné, se
nourrit d’olives de cinq ans et de cornouilles sauvages. Il ne met point son vin en perce avant
qu’il soit tourné ; et, un lendemain de noces, un
jour natal, ou pour toute autre fête qu’il célèbre
vêtu de blanc, il laisse couler lui-même, sur des
choux, goutte à goutte, d’une corne qui en contient