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XI
À PHYLLIS
J’ai d’un vin d’Albe, atteignant dix automnes,
Un cade entier, Phyllis ; en mon jardin,
L’ache touffue assure des couronnes ;
Le lierre abonde enfin,
Pour tes cheveux parure souveraine.
Dans ma maison l’argent s’étale et rit ;