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Que le Nord souffle ainsi qu'aux monts sauvages
Lorsqu'il brise les pins tremblants.
Que, dans la nuit, nul astre ne le guide,
Au coucher du triste Orion.
Qu'il ait le sort qu'aux vainqueurs d'Ilion
Réserva le gouffre liquide,
Quand des remparts Pallas tourna ses coups
Sur Ajax et sa nef impie.
Oh! par tes gens la fatigue subie!
Et toi, quel deuil, quels regards fous,
Quels vœux abjects, quelle prière vaine
A Jupiter n'écoutant rien,
Dès qu'aux récifs du golfe ionien
Le Notus rompra ta carène !
Va, que ton corps, d'une roche pendant,
Offre aux plongeons de grasses fêtes,
Et, de ma main, je dévoue aux Tempêtes
Une brebis, un bouc ardent.
XI — À Pettius
Ô Pettius, je ne saurais écrire,
Comme autrefois, des chansons:
Vénus me tient sous son empire,