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De Jovis te sauva des menaces
Du noir Saturne, et d’un hâtif destin
Retarda l’essor, quand la foule, au théâtre,
Trois fois salua ton rétablissement :
Sur ma tête un tronc venant s’abattre
M’enlevait, moi, si Faune dextrement
N’eût paré le coup, Faune gardien tendre
Des Mercuriaux. Songe au temple votif
À bâtir, aux victimes à rendre :
Nous frapperons, nous, un agneau chétif.
XVIII
À UN RICHE AVARE
L’ivoire en ma retraite
Ne brille pas, ni les lambris dorés ;
Les poutres de l’Hymette
N’y chargent pas des pilastres tirés
D’Afrique. Héritier rare,
Point n’ai d’Attale envahi le palais ;