Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/370

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Le soleil touché de ce zèle,
Sur ses champs desséchés jette un œil carressant,
Soudain, moisson double et plus belle ;
Verger fertile et fleurissant.
Soleil, dit l’indien, je rends à tes largesses
Tout l’hommage que je leur dois :
Tes bienfaits cependant n’acquierent rien sur moi ;
Tu peux augmenter mes richesses,
Mais non pas mon zèle pour toi.