Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/69

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L’AIGLE ET L’AIGLON
À monseigneur le duc d’Orléans.
Regent du royaume.

Prince, tu crains qu’on ne te louë ;
Et moi j’aime à louer les héros ; je l’avouë.
Comment nous accorder ? J’ai peine à m’en tenir.
J’ai beau me dire : il est des plus modestes ;
Quel gré me sçaura-t-il d’aller l’entretenir
De ses dits, de ses faits et gestes ?
Je l’ennuïrai.